Le CReAAH accueille en post-doc Emmanuelle Meunier, archéologue spécialisée en métallurgie

Soumis par Alain-Herve Le Gall le ven 19/11/2021 - 11:44
L'archéométallurgie se renforce entre Brest et Rennes

Emmanuelle Meunier est archéologue spécialisée dans l’étude des mines et de la métallurgie primaire entre la protohistoire et la période romaine.

Emmanuelle Meunier

Emmanuelle Meunier est archéologue spécialisée dans l’étude des mines et de la métallurgie primaire entre la protohistoire et la période romaine. Elle s’est formée à cette thématique à l’Université de Toulouse 2 Jean Jaurès, au sein de l’équipe METAL du laboratoire TRACES. Sa thèse portait sur l’évolution de l’exploitation minière entre le second âge du Fer et la période romaine dans les Pyrénées, à travers l’étude de terrain d’un petit district à cuivre argentifère dans le Massif de l’Arize (Ariège). Ses recherches post-doctorales l’ont conduite en péninsule Ibérique pour travailler sur la production ancienne d’étain (Cenimat/i3N, Lisbonne et Casa de Velázquez, Madrid). Sa démarche consiste, à partir des vestiges de l’exploitation de matières premières, à caractériser les techniques employées et le contexte socio-économique dans lequel elle prend place. L’obtention de données chronologiques précises y tient une part importante pour identifier les différentes phases d’activité et réaliser une analyse diachronique.

Elle est recrutée depuis le 2 novembre 2021 sur un post-doc obtenu par une collaboration entre le CRBC de Brest (Centre de recherche bretonne et celtique) et l'UMR CReAAH. Elle sera en poste à l'UMR CReAAH une grande partie de son temps. Le CRBC porte le projet à travers la personne de Cristina Gandini. La collaboration à l'UMR CReAAH est assurée par Cécile Le Carlier.

Le sujet concerne la mise en place d'une base de données concernant les métallurgies anciennes sur le Massif armoricain et son alimentation en données issues de dépouillements bibliographiques d’une part et du terrain d’autre part, avec des prospections prévues sur le Finistère. L'impact de ces activités minières et métallurgiques anciennes sera également pris en compte pour l'observation de la nature des terrains, selon qu'ils puissent être abandonnés ou repris par les activités modernes ou actuelles.

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